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Publication du rapport spécial du GIEC sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C

10
octobre
2018

Contenir le réchauffement à +1,5°C demande un changement profond et immédiat du fonctionnement de notre société affirme le GIEC dans son rapport spécial approuvé ce lundi 8 octobre à Incheon en Corée.

Le groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié ce lundi 8 octobre 2018 un rapport spécial sur les effets d’un réchauffement de +1,5°C des températures mondiales. Ce rapport fait état des conséquences sur notre planète d’un réchauffement planétaire de 1,5°C par rapport aux niveaux pré-industriels et dresse les profils connexes d’évolution des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Les conclusions de la synthèse attestent d’une responsabilité quasi certaine des activités humaines sur le réchauffement observé.

«Un message important ressort tout particulièrement de ce rapport, à savoir que les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1 °C sont déjà bien réelles, comme l’attestent l’augmentation des extrêmes météorologiques, l’élévation du niveau de la mer et la diminution de la banquise arctique» a souligné Panmao Zhai, coprésident du Groupe de travail I du GIEC ».

Le rapport met en exergue un certain nombre de conséquences des changements climatiques qui pourraient être évitées si le réchauffement était limité à 1,5 °C, et non à 2 °C ou plus. Ainsi, d’ici à 2100, le niveau de la mer à l’échelle de la planète serait, si le réchauffement était limité à 1,5 °C, inférieur de 10 cm à celui qui risquerait d’être enregistré s’il était limité à 2 °C. La probabilité que l’océan arctique soit libre de glace en été serait d’une fois par siècle si le réchauffement est limité à 1,5 °C, mais d’au moins une fois tous les dix ans s’il est limité à 2 °C. Avec un réchauffement de 1,5 °C, 70 à 90 % des récifs coralliens disparaîtraient, alors qu’avec un réchauffement de 2 °C, la quasi-totalité (> 99 %) serait anéantie.

Territoire insulaire directement exposé aux conséquences du changement climatique, la Guadeloupe poursuit ses travaux en cours de révision de sa Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE), support de la transition énergétique, en intégrant pleinement les conclusions du GIEC.

 

Retrouvez le rapport spécial du GIEC : http://www.ipcc.ch/report/sr15/