Du fait de son statut insulaire, la Guadeloupe est qualifiée, d’un point de vue énergétique, de Zone Non Interconnectée (ZNI). L’énergie finale qui y est consommée doit donc provenir d’une source de production locale ou issue d’une énergie primaire importée.
Le ratio entre ses importations nettes d’énergie et la consommation d’énergie primaire, définissant son taux dépendance énergétique, est passé de 90 % à 97 % entre 2008 et 2010, pour revenir ensuite progressivement à une valeur de 88 % en 2016.
Cette importante dépendance énergétique induit ainsi des risques liés à la sécurité d’approvisionnement énergétique de notre territoire, et pourrait par conséquent directement impacter le développement socio-économique de notre territoire.
Le territoire guadeloupéen est également fortement consommateur d’énergies fossiles, qui représentent près de 90% des énergies primaires consommées en Guadeloupe.
Concernant le secteur électrique, plus de 80% de l’électricité produite en Guadeloupe est issue des énergies fossiles. Il en ressort une production très carbonée, de l’ordre de 820 g de CO2 émis par kWh électrique produit.
Dans un contexte mondial de développement durable et de lutte contre le changement climatique, la réduction de notre taux de dépendance énergétique et l’inscription de notre territoire dans la transition environnementale et énergétique, constituent des enjeux prégnants pour notre territoire.
Pour répondre à ces attentes, la région Guadeloupe a adopté une politique énergétique volontariste nous permettant de tendre vers l’autonomie énergétique vis-à-vis des énergies fossiles. La planification énergétique adoptée par la collectivité régionale fixe ainsi des objectifs ambitieux en matière de maîtrise de la demande énergétique et de développement des énergies renouvelables sur le territoire guadeloupéen.